Vincent Van Gogh
1853 - 1890
Sa vie - Chronologie
1853. 30 mars. Anna Cornelia met au monde au presbytère de Groot-Zundert, Vincent Willem Van Gogh, l'aîné des 6 enfants survivants du pasteur (après un garçon mort-né un an auparavent jour pour jour, portant les mêmes prénoms) de Theodorus Van Gogh.
1857. 1er mai.Naissance de Theodorus Van Gogh à Groot-Zundert, appelé Theo.
1869. Août. Après des études médiocres, Vincent entre dans la filiale de la galerie d'art parisienne Goupil & Cie, à La Haye. Sous la direction de H.G. Tersteeg, Vincent s'initie à la vente de tableaux de l'Ecole française de Barbizon et de l'Ecole néerlandaise de la Haye.
1872. Août. Début de la correspondance, rarement interrompue, entre Vincent et son frère Theo. Elle se terminera qu'à la mort de Vincent en juillet 1890.
1873. Juin. Vincent rejoint la filiale londonienne de la Galerie Goupil. Theo, sur l'initiative de son oncle apprend le commerce de l'art chez Goupil à Bruxelles, il est muté en novembre à la filiale Goupil de La Haye.
1874. Il habite à Londres dans une pension de famille, Ursula Loyer, et s'éprend de sa fille Eugenie qui refuse à plusieurs reprises les demandes en mariage de Vincent.
1875. Mai. Pour faire oublier à Vincent ses tristes souvenirs londoniens, son oncle le fait muter à la maison-mère Goupil & Cie, à Paris. Il néglige son travail, excite la colère de ses collègues et des clients. Il s'adonne passionnément à l'étude de la Bible, il visite les musées et galeries.
1876. avril. Boussod & Valadon ont repris la firme Goupil & Cie. Vincent ne s'entend pas avec monsieur Boussod et sur le point d'être renvoyé, Vincent donne sa démission le 1er avril. Il retourne à Londres où il devient assistant d'un pasteur. Avec beaucoup d'enthousiasme, il fait son premier sermon en novembre et veut consacrer sa vie à l'évangélisation des pauvres.
1877. Mai. De retour en Hollande, Vincent persuade son père de sa vocation religieuse. Il part à Amsterdam pour préparer l'examen d'entrée de la Faculté de théologie. Il a énormément de mal à étudier, il abandonne car il ne trouve pas cela nécessaire pour son métier d'évangéliste.
1878. Août. Il se rend à Laeken près de Bruxelles, afin de participer à un cours préparatoire de 3 mois d'évangélisme afin de devenir prédicateur. Il n'est pas reconnu apte comme prédicateur, et retourne chez ses parents à Etten. Décembre, il part en Belgique à Pâturages près de Mons, il vit dans une grande pauvreté où il visite les malades et enseigne la Bible aux mineurs. Il commence à peindre et à dessiner.
1879. Janvier à juillet. L'École d'Évangélisation de Bruxelles donne à Vincent pour une durée de 6 mois, la charge d'évangélisateur laïque de Wasmes dans la région minière du Borinage. Il habite dans la modeste maison du boulanger mais, la jugeant trop confortable, il s'installe dans une baraque et couche sur la paille. Vincent est très frappé par l'état misérable des mineurs, il les assiste avec un zèle qui va presque au fanatisme, il donne tout ce qu'il possède. L'École de Bruxelles ne renouvelle pas son engagement sous prétexte de son aptitude médiocre à la prédication. Il poursuit à titre personnel son apostolat. Sa correspondance avec Theo est interrompu car ce dernier désapprouve la décision de Vincent.
1880. Juillet. Il se rend à pied en pélerinage à Courrières (Pas de Calais) afin de rencontrer le peintre Jules Breton, en raison de son accoutrement il n'ose pas se présenter. Reprise de la correspondance avec Theo qui vient d'être muté chez Boussod & Valadon à Paris. Theo envoie de l'argent à son frère. Octobre, il s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, il étudie l'anatomie et la perspective. Novembre, il fait la connaissance du peintre hollandais Anton van Rappard avec lequel il se lie et travaille quelque temps. Vincent reste à Bruxelles jusqu'en avril 1881.
1881. Avril. Il s'oppose à son père qui ne veut pas d'un fils "artiste". Vincent rencontre son frère Theo à Etten afin de parler de son avenir dans le milieu artistique. Van Rappard vient le voir pendant 2 semaines, ils évoquent le métier d'artiste peintre. Pendant l'été, il s'éprend de sa cousine Cornélia Vos-Stricker (Kee) qui est veuve depuis peu avec un enfant, il est repoussé fermement. Il va plusieurs fois à La Haye pour se faire conseiller par Tersteeg et aussi par Anton Mauve. Il reçoit des encouragements décisifs des 2 artistes, et plus spécialement de Mauve chez qui il exécute ses premières oeuvres à l'huile.
1882. Janvier. Anton Mauve l'acceuille dans son atelier à La Haye, il lui prête également de l'argent. Vincent rencontre Clasina Maria Hoornik (Sien), prostituée alcoolique, elle est enceinte. Mars. Mauve rompt ses relations avec Vincent. Juin. Il est hospitalisé pour soigner une blénoragie, ensuite il vit avec Sien et ses 2 enfants, il espère pouvoir former une vraie famille. Un oncle Cornelis, marchand d'art, lui commande 20 dessins à la plume avec vues d'une ville. Été, Theo lui donne de l'argent pour subvenir à ses besoins personnels ainsi que pour le matériel de peinture. Son évolution artistique est influencée par son maître Mauve qu'il estime, mais aussi par Delacroix, Millet, Jozef Israels, Monticelli et Puvis de Chavannes. Le père de Vincent est nommé pasteur à Nuenen, petit village du Brabant, il s'y installe avec sa famille.
1883. Septembre. Vincent se résigne à quitter Sien qu'il n'a pu amender, il découvre que la vie avec une famille n'est pas compatible avec son évolution artistique. Vincent s'installe chez Albertus Hartsuiker, à Hoogeveen dans le Drenthe. Décembre, ne supportant plus la solitude, il retourne chez ses parents à Nuenen, son père lui organise un atelier dans une annexe du presbytère.
1884. Janvier. La mère de Vincent se casse une jambe. Vincent s'occupe affectueusement d'elle et lui dessine et peint la petite église protestante de Nuenen. Mai, Vincent loue 2 pièces dans la maison du sacristain catholique de Nuenen et y installe son atelier. Août, Vincent a une liaison avec Margot Begemann, ils décident de se marier, ce qui provoque une violente opposition des 2 familles. Margot tente de s'empoisonner, ce qui secoue profondément Vincent. Août - septembre, Vincent réalise 6 peintures décoratives pour la salle à manger de l'orfèvre Hermans à Eindhoven.
1885. 26 mars. Le père de Vincent meurt d'une crise d'apoplexie, Vincent est profondément touché malgré de nombreuses divergences avec son père. Après une querelle avec sa soeur Anna, il s'installe dans l'atelier du sacristain Schafrath. Avril - mai, après d'innombrables études, Vincent exécute le célèbre tableau "Les Mangeurs de pommes de terre". Ce tableau deviendra l'oeuvre principale de la période hollandaise. Rappard émet de nombreuses critiques de détails au sujet de ce tableau, ce qui entraîne la colère de Vincent et la fin progressive de leur amitié et de la correspondance. Août, Un marchand de couleurs de La Haye, expose pour la première fois des tableaux de Vincent. Septembre, le curé catholique de Nuenen interdit aux habitants de poser pour Vincent, car on lui attribue la grossesse d'une jeune paysanne qu'il avait dessinée auparavant. Maintenant Vincent peint surtout des natures mortes. Octobre, Vincent donne des cours de dessin et peinture, il visite le Rijksmuseum à Amsterdam. Décembre, il part pour Anvers et découvre les musées et les peintures de Rubens.
1886. Janvier. Vincent s'inscrit à l'École des Beaux-Arts d'Anvers, il rejette rapidement le principe de l'enseignement académique, des différents surgissent. Vincent participe à l'examen d'entrée aux classes supérieures, le résultat est négatif et doit suivre le cours élémentaire. Février, épuisé par le manque de nourriture, l'abus du tabac, et le travail intense, Vincent tombe malade. Mars, Vincent arrive à Paris, sans être attendu, il fixe un rendez-vous à son frère Theo au Salon Carré du Louvre. Theo qui est directeur d'une galerie d'art appartenant aux Boussod & Valadon, boulevard Montmartre, l'invite chez lui rue Laval (aujourd'hui rue Victor-Massé). Avril - mai, il fréquente l'atelier Cormon, où il rencontre Émile Bernard, John Russel, Toulouse-Lautrec et Louis Anquetin. Par l'intermédiaire de son frère Theo, il fait la connaissance des impressionnistes : Monet, Renoir, Sisley, Pissarro, Degas, Seurat, Signac etc... Mai, sa mère quitte Nuenen, les 70 tableaux que Vincent y avait laissés sont déposés chez un négociant à Breda. Plus tard ils seront vendus à un brocanteur qui brûle ceux qui lui semble sans valeur, et vend les autres 10 centimes pièce. Une grande partie des tableaux ont été achetés par Mouwen à Breda. Juin, Vincent et Theo déménagent au 54, rue Lepic à Montmartre, où il peut s'aménager un atelier. Il fait la connaissance d'autres artistes dans le magasin du "Père Tanguy". Pendant l'hiver, Vincent rencontre Paul Gauguin qui vient de quitter Pont-Aven. Theo qui souffre d'une grave affection nerveuse, écrit à sa soeur Wil que sa vie avec Vincent est "presque insupportable". Les relations entre les 2 frères s'amélioreront un peu après.
54, rue Lepic
1887. Printemps. Vincent
et Émile Bernard travaillent souvent ensemble en particulier à Asnières où
habitent les parents de Bernard. A cette même époque, Vincent fréquente
"le Tambourin" cabaret du boulevard de Clichy, il a une brève liaison
avec la patronne Agostina Segatori, il décore les murs du "Tambourin"
de ses propres peintures. Il y organise également une exposition avec Bernard,
Gauguin, Anquetin et Toulouse-Lautrec; ils se baptisent "Peintres du petit
boulevard", en opposition aux "Peintres du grand boulevard" qui
exposent dans la galerie de Theo : Monet, Renoir, Sisley, Pissarro, Degas,
Seurat,etc. Décembre, Vincent rencontre Seurat.
1888. Février. Vincent quitte Paris et se rend en Arles, il pense trouver la chaleur, en fait il y a 20 cm de neige et il fait très froid ce qui l'oblige à travailler à l'intérieur. Il loge à l'hôtel-restaurant Carrel. Mars, Vincent rêve de fonder et vivre dans une communauté d'artistes qui devrait écarter tous les problèmes matériels et les difficultés financières. Il peint de nombreuses toiles de vergers en fleurs, apprenant la mort d'Anton Mauve, il dédie une de ses toiles "Le pêcher en fleurs" à sa veuve avec l'inscription"Souvenir de Mauve". Son frère Theo lui envoie chaque mois 150 francs en 3 fois, souvent Vincent réclame davantage, en échange il lui adresse tous les tableaux. Mai, il loue, pour 15 francs par mois, l'aile droite d'une maison, place Lamartine, appartenant aux époux Ginoux, la "Maison jaune" se compose de 4 pièces. En attendant que la maison soit prête et qu'il puisse acheter des lits, il couche au café place Lamartine. Juin, Vincent entreprend une excursion aux Saintes-Maries-de-la-Mer où il peint des barques sur la plage, c'est la première fois qu'il découvre la Méditerranée. C'est également à cette époque qu'il fait la connaissance du sous-lieutenant des zouaves Milliet, il lui donne des cours de
La plage des
Saintes-Maries-de-la-Mer
Vue des Saintes-Maries
peinture. Août, Vincent se lie d'amitié avec la
famille du facteur Roulin. Il réalise la première toile des tournesols,
caractérisée par une violente tonalité des jaunes. 18 septembre, il
prend possession de sa "Maison jaune" et rêve de pouvoir faire venir
plusieurs artistes afin de réduire les frais et rompre son isolement. Il fait
la connaissance du peintre et poète Eugène Boch. Theo envoie 500 francs à
Gauguin, provenant de la vente du tableau "Quatre femmes bretonnes",
il peut ainsi payer toutes ses dettes avant de partir de Pont-Aven. 20
octobre, répondant à de nombreuses invitations de Vincent, Gauguin arrive
enfin à Arles. Theo vendra d'autres tableaux de Gauguin dans sa galerie
Boussod & Valadon de Paris. Novembre, Vincent et Gauguin mangent et
peignent ensemble, c'est surtout Gauguin qui fait la cuisine. Gauguin entraîne
Vincent à peindre de mémoire, surtout quand le temps ne convient pas à
Gauguin. Décembre, Vincent et Gauguin visitent le Musée Fabre à
Montpellier, ils voient beaucoup de Delacroix et de Courbet. Ils abordent à
cette occasion leurs problèmes artistiques, ils se heurtent violemment et se
querellent à nouveau. Leurs opinions opposées font que leurs rapports se
détériorent au bout de 2 mois de vie en commun. 23 décembre, si l'on
en croit Gauguin qui ne donnera cette version que plus de 10 ans après les
faits, Vincent essaie de blesser Gauguin, avec un rasoir, épouvanté il quitte
la maison et va coucher à l'hôtel. Dans la nuit du 23 au 24, Vincent a
une crise de folie, il se coupe le lobe de l'oreille gauche, le met dans une
enveloppe et le porte à Rachel, une prostituée que les 2 peintres connaissent.
La police le fait entrer à l'hôpital. Gauguin prévient Theo qui accourt
auprès de son frère.
Arles, Cour de
l'hôpital
Le Pont
Langlois
Arles, les Alyscamps
1889. Janvier. A
l'hôpital d'Arles, il est soigné par le docteur Félix Rey, il écrit à Theo
pour le rassurer et ajoute quelques mots pour Gauguin. Le 7, il revient chez lui
et se remet à peindre , bien qu'il souffre de longues insomnies. Il peint ses 2
autoportraits à l'oreille coupée. Février, il est de nouveau
hospitalisé pour hallucinations et insomnies, la crise passée il va chaque
jour travailler à la "Maison jaune". Mars, le Maire d'Arles
reçoit une pétition signée de 80 personnes réclamant l'internement de Van
Gogh. La police le ramène à l'hôpital d'Arles. Avril, Signac, qui se
rend à Saint-Tropez, vient rendre visite à Vincent. 17 avril, Theo épouse Johanna Bonger en
Hollande. Le couple revient habiter à Paris. 8 mai, il entre à l'asile
d'aliénés de Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence, en tant
qu'interné volontaire. Quand il n'a pas de crise, il est autorisé à sortir
pour peindre des paysages, il est accompagné d'un surveillant Jean-François
Poulet. Juin, l'intérêt de Vincent se porte sur les cyprès. Juillet,
il est pris d'une crise nerveuse alors qu'il peint dans les champs. Il perd
connaissance pendant plusieurs jours, et sa raison en sort affaiblie jusqu'à la
fin du mois. Août à novembre, il se remet à peindre, mais avec la
crainte d'une nouvelle crise, il préfère peindre des copies de gravures de
Milliet entre-autres. Décembre, il envoie à Theo 3 caisses de tableaux. A
la fin du mois, une nouvelle crise le terrasse pour une semaine, il tente même
d'avaler des couleurs.
Saint-Rémy-de-Provence, la chambre de
Vincent
L'asile de Saint Paul-de-Mausolé
1890. Janvier. Vincent
expose 6 tableaux au salon "Les XX" à Bruxelles. Pendant le banquet
Toulouse-Lautrec provoque en duel le peintre Henry de Groux qui avait émis un
avis défavorable sur l'oeuvre de Vincent, sur l'intervention d'amis communs, le
duel n'aura pas lieu. Le critique Albert Aurier publie dans le "Mercure de
France" un article enthousiaste sur la peinture de Van Gogh " Les
isolés". Après un voyage à Arles, Vincent traverse une nouvelle crise
nerveuse. Le 31, naissance du fils de Theo et Johanna, prénommé Vincent Willem,
comme son oncle qui sera également son parrain. Février, il recommence
à peindre, et exécute "Branches d'amandier en fleurs" pour son
neveu. Le 14, Theo lui apprend que le tableau "Les Vignes rouges" a
été acheté 400 francs par Anne Boch, la soeur d'Eugène. Après un dernier
voyage à Arles, Vincent a une nouvelle et longue crise qui l'empêche de
travailler pendant plus d'un mois. 17 mai, d'accord avec le docteur
Peyron et Theo, il quitte Saint-Rémy pour Paris. Il reste 3 jours chez son
frère et fait la connaissance de Johanna et de son neveu. 20 mai,
Vincent s'installe à Auvers-sur-Oise, il habite d'abord à l'hôtel
Saint-Aubin, puis à l'auberge Ravoux, place de la Mairie. Il y rencontre
d'autres peintres Martinez et surtout Hirsching qui est hollandais, comme Vincent. Ce village a été choisi car le docteur Gachet y
Auberge Ravoux
Intérieur de l'Auberge
huile sur toile de M.
Mariet
huile sur toile de M. Mariet
(d'après un photo de 1890)
habite, c'est un ami
des peintres impressionnistes, et il peut suivre l'état de santé de Vincent. 8
juin, Theo, sa femme et leur fils passent cette journée ensemble
avec
Vincent, ils sont les hôtes du docteur Gachet. Juillet, Vincent va chez
Théo le 6 juillet, il rencontre Albert Aurier et Toulouse-Lautrec. Chez Theo
l'atmosphère est tendue en raison des difficultés avec Boussod & Valadon
et des préoccupations pour la santé de l'enfant. Vincent repart aussitôt pour
Auvers, sans avoir réglé l'épineux sujet de l'argent que lui envoie son
frère chaque mois. Dans une lettre adressée à Théo, Vincent exprime des
doutes sur l'utilité du docteur Gachet, qu'il juge plus malade des nerfs que
lui. 14 juillet, il peint "La Mairie d'Auvers". 27 juillet,
il sort dans l'après-midi, rentre tard, et se retire directement dans sa
chambre. Aux Ravoux préoccupés, il avoue s'être tiré une balle de revolver
dans la poitrine. Les docteurs Gachet et Maezry le soignent. Gachet fait avertir
Theo qui arrive le lendemain matin. Vincent passe la journée à fumer sa pipe. 29
juillet, Vincent meurt vers 1 heure du matin. 30 juillet, le cercueil
de Vincent est décoré d'une grande quantité de fleurs, en particulier des
tournesols qu'il aimait tant. Ses derniers tableaux sont accrochés dans
l'auberge Ravoux. Le curé de l'église d'Auvers refuse le corbillard de la
paroisse à un suicidé. Il faut aller chercher le corbillard de Méry-sur-Oise
la paroisse voisine. Il est accompagné au cimetière par Theo, le docteur
Gachet, Dries Bonger, Lucien Pissarro, Émile Bernard, le père Tanguy.
L'église
d'Auvers Maison du Dr.
Gachet
La
Mairie
Auberge Ravoux Tombes de Vincent et Theo
Août 1890, Le mal dont souffre Theo s'aggrave. Octobre, Theo entre à la Maison Dubois, où le docteur Gachet vient le visiter, 2 jours plus tard, il est transporté dans la clinique du célèbre aliéniste, le docteur Blanche. Son état semble s'améliorer, sa femme Johanna le ramène en Hollande. Theo meurt dans une maison de santé à Utrecht le 25 janvier 1891.
1914. Les cendres de Theo, qui avait été enterré à Utrecht, sont inhumées au cimetière d'Auvers à côté de Vincent.
Aujourd'hui on estime le nombre de peintures de Vincent Van Gogh entre 871 et 879 tableaux, 40 à 50 tableaux sont considérés apocryphes, une dizaine de tableaux ont été détruits ou volés. Globalement il reste 820 tableaux tableaux connus dans le monde entier.